The Gliwensbourg Chronicles
Emilie
TOMMASI
1980-04-29
Female
emilie.tommasi2@gmail.com
33624140079
2 RUE DES PATRIOTES
HEM
NORD
59510
France
1216
The Gliwensbourg Chronicles
Les Chroniques de Gliwensbourg
Gliwensbourg, winter 1915, a French trench is pounded, all the soldiers are buried making only one survivor. Underground, the soldier who survived managed to get out of an air pocket and crawl into a hole leading to a mysterious tunnel that leads to ... 1925!
Hiver 1915, une tranchée française se fait pilonner, tous les soldats se font enterrer ne laissant qu’un seul survivant. Sous terre, il parvient à s’extraire et à ramper jusque dans un trou débouchant sur un tunnel. Commence alors un voyage qui va embarquer notre soldat dans le mystérieux village de Gliwensbourg, en 1925…
0:43:23
France
French
https://youtu.be/gzXJ77OV-l4
France
http://www.gliwensbourg.com
https://twitter.com/gliwensbourg
https://www.facebook.com/gliwensbourg/
Web / New Media
No
2020-02-14
12000 EUR
numérique
16:09
Color
Yes
EMILIE TOMMASI
EMILIE TOMMASI
ASSOCIATION ACTIO
Arnaud THERY, Chantal BAROIN, Romain PIROSA, Laurent BREBION, Adil JBILOU, Myriam CAUCHETEUX
Compositeur: GUILLAUME WILMOT
(English version below) Quand j’ai proposé le projet à l’équipe, l’association ACTIO sortait d’un son & lumière hommage sur la Grande Guerre « LE CRI… ». Nous avions oeuvré comme des forcenés pour honorer une commande et imposer une vision audacieuse : mêler la scène au cinéma. C’est sur cette création hybride que j’ai pu montrer ma capacité à manager des équipes, défendre une vision, partager et apprendre auprès de professionnels de l’audiovisuel qui m’ont fait confiance. Avec cette série-web je souhaite approfondir mon travail d’auteure et de réalisatrice. « Les chroniques de Gliwensbourg », c’est l’aventure de trois ans de travail scénique d’abord et puis l’envie folle d’aller plus loin dans un format et un dispositif un peu barré. La forme d’un western s’est relativement vite installée par rapport aux personnages, aux lieux, à l’époque. Les références du genre jalonnent le projet mais sans tomber dans la facilité, il nous faut créer notre propre « western », car nous sommes avant tout dans le Nord-Pas-De-Calais des années 20. L’UNIVERS DE LA SERIE : Un soldat 1915 emmène les gens dans l'aventure. 1915 c'est un peu la guerre de Sécession côté esthétique et ambiance (début du film séquence 1) ; Les mineurs de charbon et l'immigration d'après-guerre c'est un peu nos chercheurs d'or ; L’entre-deux-guerres c'est encore l'ancien monde, surtout dans nos campagnes du Nord, mais aussi déjà un peu l'univers des gangsters des années 30... Car nous serons précisément en 1925! Je m’appuie sur des faits historiques de cette période pour en extraire des sous-thèmes faisant «étrangement » échos à notre époque. C’est pourquoi un blog accompagnera la série, la faisant vivre en dehors des épisodes : galerie de personnages et leurs biographies, faits historiques abordés, photographies d’époque, immigration, making of. Beaucoup se lancent dans l’aventure de la web-série et l’importance du média à rivaliser avec les programmes de la petite lucarne n’est plus à démontrer. Dans ce projet qui se veut d’abord cinématographique, le fond et la forme seront sans cesse de concert. C’est pourquoi je tiens à des cadrages audacieux, du grain à l'image, une photographie cinématographique, le format sera celui du cinémascope, renforçant le décalage assumé de la série et le choix du « western ». L’effet pellicule 35mm. Les personnages étant enfermés dans Gliwensbourg, les cadrages seront soignés et délimités par les éléments de décor, le cinémascope renforçant cet effet volontaire, comme pour les bulles d’un comics. « Le parler », c'est le nôtre mixé à « l’argot » de cette époque et aux langues des immigrés dont nous suivons les chroniques. La musique est essentielle pour emmener tout ça, on va dire que la musique est un personnage à part entière que je chéri particulièrement ! Elle donne du corps à l’univers. THEMATIQUE CENTRALE : Le thème central c'est une chasse au trésor, rien d’original, mais cet objet après lequel tout le monde court brosse le portrait d’un pays en pleine reconstruction et encore traumatisé par la guerre. Sur cette toile d’Entre-Deux-Guerres, les clans d’immigrés forment un microcosme : Gliwensbourg. Gliwensbourg, c’est une sorte de Sherwood perdu dans les marais du Nord de la France, un repère de malfrats, qui à travers le commerce de la gnôle, ici la célèbre absinthe prohibée dès 1915, tentent de s’en sortir mais en restant libres. Les « macaronis », « flahutes », melons » se serrent les coudes même si la rivalité est toujours en filigrane. L’équipe étant composée essentiellement de petits enfants d’immigrés, on s’en donne à coeur joie sans tomber dans l’irrespect, le ton de la série est volontairement politiquement incorrect mais c’est cela qui est digne d’intérêt, car comment dénoncer avec humour les clichés, légendes urbaines, rumeurs et dépeindre tout simplement les coutumes, si c’est en se censurant ? LE DISPOSITIF : Le soldat traverse un tunnel pour passer de 1915 à 1925 (dispositif), un peu comme dans la peau de John Malkovich pour cerner le système, mais il ne l'emprunte que deux fois: une fois au début, suite à l'ensevelissement de la tranchée (pilonnage) et une fois à la fin du dernier épisode de la saison 2, quand il retrouvera la mémoire, donc son passé et voudra remonter le temps... La présence des mystérieuses créatures qui tissent le piège temporel permet un dispositif qui « s’autoalimente ». Un clin d'oeil à "code quantum " et "le prisonnier " pour le côté décalé avec l'insertion du soldat chez les immigrés. LA MYTHOLOGIE DE LA SERIE : Quand Sergio Léone revisite la mythologie du western, il s’est approprié des codes et en a transgressé d’autres, créant ainsi son propre western, celui-là même que l’on a appelé par la suite : « Western spaghetti » (même s’il détestait ce terme). La démarche des « Chroniques de Gliwensbourg » n’est pas de faire du Sergio Léone, loin de moi cette idée de rivaliser avec le génie de ce cinéaste et scénariste, mais elle se rapproche de cette idée qui est de revisiter les mythologies. Ici j’explore les grands mythes grecs, en les replaçant dans un environnement extrêmement populaire, voir « populiste » tout en faisant une référence esthétique au genre du western spaghetti, qui lui-même fait référence aux comics books. Comme le système des poupées gigognes, on s’amuse ! Ici nous avons des outils idéaux pour s’approprier l’ordinaire et d’en faire une saga extraordinaire. En exploitant les archétypes dans un environnement populaire et profane, on sert l’essence même de la pop culture. Comme dans les comics, les personnages sont ordinaires et détestables par bien des penchants mais ils deviennent extraordinaires de par la magie qui les entoure et surtout, de par les événements épiques et tragiques qu’ils ont traversé : la Grande Guerre. La matière à raconter est à la fois profane et sacrée, l’un renvoyant à l’autre dans un jeu de tricotage qui est orchestré par les moires… Tout est affaire de recyclage et d’explorations nouvelles. C’est ainsi qu’à travers le labyrinthe dissimulé sous terre au milieu des fosses de la Compagnie des mines de Gliwensbourg, nous avons ce personnage odieux mais très érudit du Directeur, ce roi Minos qui envoie de pauvres ignorants descendre dans le ventre de la bête pour récupérer un butin. Les créatures ne seraient-elles pas ces Moires ou Parques qui tissent le destin des hommes ? Les gardiennes d’un trésor comme le sont les dragons ou des Erinyes qui tourmentent les hommes? Gliwensbourg l’épicentre du Tartare dont les marais et la carrière aride symbolisent un enfer qui enferme bien nos personnages, piégés par leur nature en tout premier lieu. C’est ainsi que je me suis amusée à tisser un univers où les mouches de Sartre, ces Érinyes pour de bon, nous renseigneraient sur ce monde en putréfaction comme une piqûre de rappel. « Les Chroniques de Gliwensbourg » c’est de la culture pop à plusieurs niveaux de lectures et le but est de s’y perdre, de s’y trouver, de s’amuser, de se faire peur aussi. L’EXPERIENCE… Le parcours mené sur les créations historiques depuis quelques années, m’a conforté dans le bien- fondé d’un défi série-web touchant à l’Histoire. La production LUX FOR FILM, qui nous a sollicités sur la production de son court-métrage « SURSIS » (Raphaël Treiner), ou la location de matériel sur le film « LE COLLIER ROUGE » de Jean Becker, m’encouragent en effet à montrer mon travail sur un média déterminant pour une auteure-réalisatrice et pour une équipe de création ingénieuse. L’équipe sera principalement composée de bénévoles et de professionnels de l’audiovisuel, pour emmener tout ça le plus loin possible. DIRECTOR STATEMENT (English version) When I suggested this project to our team, the ACTIO Association had just completed a sound & light tribute to the First World War: “LE CRI...”. We had striven really hard to fulfill an order and to present a bold vision: mix theatre with cinematography. This hybrid creation proved my ability to manage a team and to promote a vision. I learnt from audiovisual professionals, who shared their knowledge and gave me their trust. I aspire to deepen my work as an author and film director through this web-series. “Chronicles of Gliwensbourg” is mostly an adventure of a 3-year stage work. A mad desire of going further led to the creation of a wild format and arrangement. The shape of a Western quickly became obvious, considering the characters, the location, and the time period. References to the genre punctuate the project, without taking the easy path. Indeed, we had to create our own “Western”, because most importantly, our story takes place in the Nord-Pas-de-Calais region during the 1920s. THE UNIVERSE OF THE SERIES: 1915: a soldier takes us (the viewers) on the adventure. For its esthetic and its atmosphere, the year 1915 can be assimilated to the American Civil War (beginning of the film, sequence 1). We could say that our French coal miners and our post-war immigrants, are some other kinds of gold diggers. Interwar is still an old-world period, especially when it comes to our northern countryside. However, the thirties, the world of gangsters, is not that far... For our story precisely occurs during the year 1925! I rely on historical facts of that period, in order to extract sub-topics, which “curiously” resonate with nowadays. This is why the series will be accompanied by a blog, thereby keeping it alive, apart from the episodes: gallery of characters and their biography, historical facts, period photographs, immigration, making of. Many embark on the adventure of the web-series creation. The extent of this media and its rising influence is indisputable. This project, which is intended to be cinematographic at first, will constantly combine form and content. This is why I care about using an audacious framing, a quality film grain, and a cinematographic photography. The chosen aspect-ratio is a CinemaScope format, enhancing the deliberate boldness of the series, and the choice of a “Western style”. I used a 35 mm film effect. The characters being cooped up inside Gliwensbourg, I chose a neat framing, delimited by scenic elements. The CinemaScope format magnifies this intentional effect, just as comic speech bubbles do. “The talk” used in the dialogues is inspired by our own. I combined it with “slang” from this time period, and with the respective languages of the emigrants, whose chronicles we follow. Music is essential to accompany the story, and is almost a character in itself. A character I cherish a lot! Music shapes the universe of Gliwensbourg. MAIN THEMATIC: The central theme is a treasure hunt, nothing unusual at first sight. However, this treasure everyone is chasing after, describes a country in the midst of rebuilding, still traumatized by the war. Against this interwar backdrop, emigrant clans constitute a microcosm: Gliwensbourg. Gliwensbourg is a sort of Sherwood, lost in the marshes of northern France. It's a staging point for crooks, who attempt to make ends meet, while keeping their freedom. They trade in alcohol, the notorious absinthe, already prohibited in France since 1915. “Macaronis”, “Flemings” and “Arabs” have each other's backs, even if rivalry is always implicit. Our team is multi-ethnic: most of us are the grandchildren of emigrants. Therefore, we allow ourselves to play on our various origins, without becoming disrespectful. The tone of the series is voluntarily politically incorrect, which makes it even more interesting. With censure, it would have been impossible to denounce with humor those stereotypes, urban myths, rumors, or simply to describe traditional customs. THE MECHANISM: The soldier crosses a tunnel to go from 1915 to 1925 (mechanism). In order to understand that system, one can compare it with the scene from the movie “Being John Malkovich”. But our soldier takes this path only twice: − At the beginning, just after the burying of the trench (bombardment); − And at the end of season 2, during the last episode: The soldier recovers his memory, which drives him to go back in time... The presence of mysterious creatures who set up this time trap, enables a “self-sufficient” mechanism. With its offbeat side, and the insertion of a soldier among emigrants, this series is also a nod to “Code Quantum” and “The Prisoner”. THE MYTHOLOGY OF THE SERIES: When Serge Leone revisited the tradition of Western movies, he readjusted the usual codes and created his own genre, later called Spaghetti Western (even though he hated that term). The approach of “Chronicles of Gliwensbourg” is certainly not, to try reproducing the style of Sergio Leone. Far be it from me, to compete with the genius of his writing and film directing. But the idea of this web-series, is indeed to revisit mythologies. I explore the great myths of Ancient Greece, replacing them inside an extremely popular (even populist) environment, while making an esthetic reference to the Spaghetti Western genre, itself making reference to comic books, etc... It's like Russian dolls, one can never get bored: there's always something new to discover! We have here the perfect tools to go from something ordinary, and turn it into an extraordinary saga. By playing on archetypes within a popular and profane environment, we serve the very essence of pop-culture. As in comics, our characters are average and hateful in many ways. But they become extraordinary thanks to the magic surrounding them. They are, in fact, extraordinary, mostly because of the epic and tragic events they've been through, during World War 1. The story to tell is profane and sacred at the same time. These two aspects are entwined, as caught in a knitting game orchestrated by the Fates... It's all about recycling and exploring further. This is how, through the pits of an underground labyrinth, right in the middle of Gliwensbourg mining Company, we find an obnoxious (but erudite) character, aka the Director. He behaves like King Minos, making poor uneducated men go six feet under, and risk their own lives for a loot. Could the creatures be the Fates? Also called the Moirai or the Parcae? Do they really have control over people's destinies? Or are they the keepers of a treasure? Such as dragons or Erinyes? Could they, perhaps, cause distress among human beings? Gliwensbourg is the epicenter of Tartarus. Its marshes and its arid quarry are literally a living hell. The trap is closing in around our characters, already tricked by their own personality. I enjoyed creating a world where the flies described by Sartre (they ARE Erinyes for sure!), inform us about this dying world, like a wake-up call. “Chronicles of Gliwensbourg” IS pop-culture, with many levels of reading. The aim of this web-series, is to get lost inside the story, to relate to its characters, to have fun, and also to get frightened. THE EXPERIENCE... : I have acquired expertise in the field of historical creations for a few years. A web-series related to history is a challenge, but my experience gave me enough confidence to take the plunge. LUX FOR FILM Production encourages me to present my work on a significant media, for a writer and director like myself, and for our ingenious creative team. LUX FOR FILM had already called on us before, for the production of “SURSIS” (a short film by Raphaël Treiner), and for the rental equipment used in “LE COLLIER ROUGE” (a film by Jean Becker). Our team is mainly composed of volunteers and audiovisual professionals, in order to lead our project as far as possible.
Émilie Tommasi est une artiste originaire du Pas-De-Calais née en 1980. Artiste aux multiples casquettes : plasticienne, auteur, metteur en scène et réalisatrice… C’est à travers la peinture et le dessin que l’univers de l’artiste commence à s’affirmer. Les Beaux-arts d’abord et les arts du spectacle ensuite, en parallèle des petits boulots et l’animation d’ateliers arts-plastiques et théâtre. Elle travaille aussi comme comédienne ou assistante à la mise en scène pour d’autres compagnies telles que : la Cie « BVZK » de Nora Granovsky, La Cie « La compagnie » de Savério Maligno, la Cie « Tourneboulé », La Cie « Machin truc et Cie », projet 1914 pour Raoul Servais… En 2007 Émilie Tommasi fonde l’association ACTIO qui lui permet de s’exprimer pleinement et de faire découvrir son univers. Depuis 2009, le cinéma entre dans la palette des outils de conteur de l’artiste et ne cesse de s’étoffer depuis, avec des créations hybrides, mêlant les arts vivants et le cinéma. Depuis trois ans, elle travaille sur le projet d’un livre numérique où ses histoires et son univers plastique pourront s’enrichir mutuellement. Une Série Web est aussi en cours de projet. Le travail plastique d’Émilie Tommasi est essentiellement axé sur le conte, même si ses histoires touchent des sujets d’actualité ou l’Histoire, c’est un terreau propice quoi qu’il en soit pour conter... La peinture, la sculpture, la photographie sont des outils pour raconter avant tout une histoire. L'abstraction et le figuratif se côtoient, se mélangent pour créer un univers fantastique, qui se nourrit des mythes et légendes, de l'Histoire populaire. Derrière une oeuvre plastique, une installation, se cache un travail d'auteur. Il n'y a en effet pas de frontières entre son travail de plasticienne et celui d'auteur -metteur en scène –réalisatrice. L'artiste est un conteur avant tout. C'est ainsi qu'elle se définie et il n'est pas impossible en poussant la porte de son monde, d’y rencontrer au détour d'un bois ou à l'entrée d'un puits de mine condamné, de mystérieuses créatures de l'ombre, de tomber nez à nez avec une fée fileuse inquiétante ou de découvrir fortuitement une porte dérobée au pied d'un vieux chêne… SON & LUMIERES Scène – cinéma : 2010 « Souchez, Jadis & Naguère » (Auteur-mise en scène et réalisation) / 2014 Projets labellisés : « Bouvines la bataille » (Metteur en scène-réalisatrice) - « Le Cri, les voix anonymes » (Auteur-mise en scène et Réalisation). Aide à la production 2012 sur le projet 14/18 de Raoul Servais avec l’association CELLOPHANE 2017 sur le film de Raphaël Treiner « SURSIS » avec LUX FOR FILM Projets personnels 2009 « RAS… » (Scène-vidéo) / 2012 « LE STAGE » (Scène-vidéo) – « THE WEASEL » (Court-métrage hommage Tim Burton / 2016 « Les Chroniques de Gliwensbourg » (toujours en cours - projet de web-série) / « Il ETAIT UNE FOIS… » (Court-métrage en cours de projet)…
2020-09-20
In Consideration
Award Winner
Earlybird Deadline
Comedy
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16672992